UNE FEMME
SOUS
INFLUENCE
UNE FEMME
SOUS
DE JOHN CASSAVETES
SOUS
COLLABORATION COLLECTIF X
UNE FEMME
"Béatrice Venet et Nikola Krminac, qui incarnent Mabel et John, campent magnifiquement leur personnage. Le jeu subtil de Béatrice Venet fait apparaître dans son regard inquiet une fêlure qui va s’élargissant jusqu’à former une faille (...)
Une réussite incontestable; du grand art."
"Béatrice Venet, intense et sensible, incarne toutes les dimensions de Mabel, autant désemparée que farfelue."
Magazine Actualité Scénographique (AS)
D'après le film de
John Cassavetes
Mise en scène
Maud Lefebvre
Avec
Béatrice Venet
Nikola Krminac
Renaud Bechet
Mariecke de Bussac
Marie-Danielle Mancini,
Guy Dechesne
Sacha Rouch
Gaspard Foucault
en alternance avec
Margot Dutheil et
Robin Bolomier
Manko Diaz Florian
Guy Catoire
Création et régie lumières
Mireille Dutrievoz
Régie Générale
Guy Catoire
Régie plateau
Clément Fessy
Machinerie
Tristan Gouaillier et
Manko Diaz Florian
Construction décors
Ateliers de
La Comédie de Saint-Étienne
Finition décors,
accessoires et
aide aux costumes
Julie Laborde et
Julien Léonhardt
Remerciements
pour leur confiance et
leur engagement à
Gérard Lecointe
Hugo Hazard et
l’équipe du Théâtre
de La Renaissance
Jean-Marc Grangier
La Comédie de Clermont-Ferrand
La Comédie de Saint-Étienne
Marie-Laure Lecourt
François Béchaud
l’équipe technique et l
es constructeurs de la
Comédie de Saint-Étienne,
le Théâtre du Soleil et
tout particulièrement
Sébastien Brottet Michel, ainsi que Philippe Léonard
Sylvia Courty
Pierre-Alain Vernette
Michel Raskine.
À Anne, Amélie, Jacqueline et Yvonne, femmes inspirantes
Production Collectif X
Coproduction Théâtre de la Renaissance – Oullins Lyon Métropole,
La Comédie de Clermont-Ferrand - scène nationale,
La Comédie de Saint-Étienne – Centre dramatique national
Avec le soutien du Ministère de la Culture/DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du Département de la Loire, de la Ville de Saint- Étienne et de l'ADAMI
Avec Une femme sous influence, je cherche à poursuivre un travail proche de l’écriture cinématographique, intime et naturaliste, traversé d’images très dessinées et mettant au centre des énergies d’acteurs singulières.
Mabel est-elle folle ? C’est ce que le récit laisse longtemps croire. Et puis on découvre à quel point une certaine configuration du couple produit cette folie.
Cette histoire très simple, mais assez vertigineuse, est servie par une intensité de jeu exceptionnelle. En tant que comédienne passée à la mise en scène, je suis en recherche de cette intensité. J’ai le désir de proposer une telle partition à des comédiens, de chercher avec eux comment atteindre cette puissance.
Il ne s’agit pas de réinterpréter le film, d’en proposer une lecture décalée. Ma pièce n’a rien à dire sur Cassavetes, sur le courant cinématographique dont il est représentant.
Il ne s’agit pas de faire discours sur le film original mais de l’interpréter tout simplement, comme on le ferait d’une partition musicale : considérer le film comme une œuvre que l’on se sent le droit de confier à de nouveaux interprètes. Pour moi, le film n’est pas seulement un texte – bien que nous partirons, pour commencer, d’une transcription précise des dialogues du film ; il ne s’agit pas d’oublier la trace que l’œuvre originale laisse en nous; il faut la laisser infuser notre interprétation.
J’ai le goût pour une écriture théâtrale qui mobilise volontiers une grammaire venue du cinéma. Pour autant, le théâtre n’est pas du cinéma. J’imagine un dispositif qui ne laisse pas oublier qu’on est au théâtre, et qui enrichit le récit de cette conscience : d’autres spectateurs sont là, avec nous, en train de regarder ce couple se déchirer, invités conjointement au cœur de cette histoire intime, et cela change tout.
Ce qu’il s’agit de proposer au spectateur, c’est une sorte de traversée du miroir. Les événements se produisent réellement à l’instant où nous les voyons, et en même temps ils ne cessent pas d’appartenir à cette temporalité particulière au cinéma – les choses sont là, mais elles sont passées.
Le théâtre que je veux faire, dont l’esthétique peut sembler assez naturaliste, consiste à détourer certains pans du réel; à se réhabituer à les voir comme précieux. À retrouver la valeur d’un silence, d’un regard. Ce qu’il peut y avoir de bouleversant dans un geste. À retrouver le chemin intérieur qui mène à les reproduire.
CRÉATION 2020












